Comme Clark Kent ou Bruce Wayne, rien ne permet de distinguer Romaric Marcq dans la foule des passants. Il porte les vêtements de son temps, va-et-vient le plus naturellement du monde et semble avoir les préoccupations de tout un chacun.

Mais quand sonne l'heure de la fête et qu'il faut intervenir, le jeune Mamertin disparaît tout à coup. Quelques instants plus tard, il est de retour, méconnaissable, au milieu de la foule sous les traits d'un Minion ou de Marcus, le chien de Pat' Patrouille. Il n'est ni Superman, ni Batman. Mais c'est un superhéros de l'animation.

L'an dernier, à 27 ans, il a créé Îles des mascottes, une micro-entreprise de divertissement basée dans la Sarthe. « Les clients choisissent la mascotte qu'ils veulent, on se met d'accord sur un nombre d'heures et c'est parti !, explique-t-il. Je peux intervenir partout : vide-greniers, fête foraine, anniversaire, des clips... Cette année, je pense aussi démarcher les entreprises. » Grand amateur de cirque, Romaric peut faire de chaque rue, sa piste aux étoiles. Il joue avec le public (sans dire un mot, car une mascotte, ça ne parle pas !) et il aime ça. « Une mascotte doit savoir très vite s'adapter aux personnes qu'elle croise, jouer avec elles et être attentif aux réactions de chacun. » Oui, parce qu'il y a aussi des enfants que les mascottes effraient aux larmes.